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LES CHIFFRES CLÉS DES RÉSEAUX DE CHALEUR

L’enquête nationale sur les réseaux de chaleur et de froid est réalisée chaque année par le SNCU, pour le compte du Service de l’Observation et des Statistiques (SOeS) du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, en partenariat avec AMORCE.

Elle s’adresse à tous les gestionnaires de réseaux de chaleur en France métropolitaine. Il s’agit d’une source d’informations techniques et économiques, unique en France.

Des réseaux de plus en plus nombreux

Plus de 600 réseaux ont participé cette année à l’enquête. Ils s’étendent sur 4 738 km et ont livré 22 769 GWh d’énergie thermique pour chauffer presque essentiellement des bâtiments résidentiels et tertiaires.
Les 161 réseaux de moins de 3,5 MW ayant répondu à l’enquête en 2016 (57%) totalisent 236 km (34%) et 304 GWh de livraisons de chaleur.

Une hausse de près de 100% de l’utilisation des énergies vertes en 10 ans

Le développement des réseaux s’accompagne d’un verdissement rapide de leur bouquet énergétique. En effet, si, en 2005, pour chauffer les abonnés, ils utilisaient 74% d’énergies fossiles et seulement 26% d’énergies renouvelables et de récupération – EnR&R - une décennie a suffi pour que ces énergies vertes représentent 50% de leur mix énergétique. Corrigé de la rigueur climatique, ce taux s’élève à 47%, contre 44% en 2014.

Il s’agit d’une hausse constante et rapide qui s’est d’ailleurs accélérée ces dernières années : 77% des réseaux – 82% des livraisons de chaleur – utilisent désormais des énergies vertes pour produire de la chaleur.
Ils démontrent ainsi leur capacité à valoriser l’ensemble des ressources énergétiques disponibles localement : en premier lieu, la chaleur de récupération provenant des unités de valorisation énergétique (UVE), la biomasse et la géothermie, mais de nouvelles énergies sont mobilisées comme le biogaz, la chaleur issue des process industriels, des eaux usées et des datacenters.

La chaleur issue des UVE et la biomasse en tête des progressions

Si le gaz reste encore la source d’énergie majoritaire, certaines énergies fossiles s’effacent progressivement au profit des énergies vertes.
Ainsi le fioul représentait 13% du bouquet énergétique du chauffage urbain en 2005 ; il est désormais inférieur à 3%.
Dans le même temps, la biomasse et la chaleur issue des UVE ont connu les progressions les plus importantes.
Ainsi, l‘utilisation de la biomasse a considérablement augmenté, passant de 1% à 18% du mix énergétique. La part de la chaleur issue des UVE a quant à elle progressé de près de 50%.
Conséquence de cette évolution, les réseaux de chaleur sont devenus le mode de chauffage émettant le moins de gaz à effet de serre. Le contenu moyen en CO2 de ces équipements n’est que de 139 g/kWh, contre 234 g/kWh pour le gaz et 300 g/ kWh pour le fioul domestique1.
Le nombre de chauffages urbains neutres en CO2 ne cesse d’augmenter passant à 90 en 2015, contre 19 en 2005.


Les chiffres clés en région


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